Ca y est je suis à Trondheim.
Quelques jours de repos dans ce âvre de paix avant de reprendre l’avion. Il fait beau et doux.
Une ville qui m’avait (a)épaté il y a trois ans. Il fallait que j’y revienne, coûte que coûte. J’y suis arrivé par le sud, maintenant par le nord. Il faudra que je trouve un moyen de m’y rendre par l’est et l’ouest.
Tout est agréable ici. La campagne est belle, la mer est belle, les bâtiments sont beaux. Bon c’est un jour de beau temps et c’est rare.
Les norvégiens voient d’un mauvais œil les vagues de chaleur qui se sont succédées cette année. Une a failli me mettre sur le carreau dans les montagnes en chemin. Pas préparé à ça pour ce voyage. Les norvégiens non plus avec leurs maisons en bois spécialement conçues pour gérer la flotte et le neige.
Il faut faire deux pas pour sortir de la ville et profiter de la généreuse nature qui s’offre. Les norvégiens font beaucoup de vélo et énormément de patin à roulettes avec des bâtons. Ils troquent le tout pour des skis de fond l’hiver. Et ils vont très vite sur les routes avec leur bordel. Plus vite que mon vélo avec son chargement de mulet. Tu entends un tic-tic derrière (le bruit des bâtons sur l’asphalte) et tu sais qu’un viking va te fumer dans la seconde.
La promenade du bord de mer est juste sublime. Les gens se baignent dans la baie de Trondheim (je vais essayer d’y aller demain et peut-être je retrouverai une rencontre qui aussi voulait s’y baigner ce soir). Ils vont du kayak de mer dessus aussi. Et ils pêchent. Partout dans le pays, tout le temps. Ca grouille de poissons. Les français vont en Norvège pour pêcher. Pour eux, ce coin c’est le spot ultime, le Graal.
Bon je vois que le bon côté de cette ville. Peut-être parce que le voyage est terminé et que je suis reposé. Certainement en fait. Aussi parce que je suis rasé et j’ai des vêtement propres. Une première depuis 14 jours! Et aussi parce que le nombre de piqûres de moustiques (énooormes moustiques), taons et puces n’augmente plus. C’est stabilisé aux alentours de 300. Un aveugle pourrait lire le tome 1 de guerre et paix en braille sur mon seul bras gauche.
Avec le look de vagabond en arrivant et des cernes jusqu’aux genoux je me suis attiré la sympathie des toxicos de la ville. Une fois rasé, nourri et reposé ils se sont mis à m’ignorer.
Quelles magnifiques photos ! wow !
Nous regardons votre blog, en planifiant un voyage à vélo électrique sur ces mêmes chemins pour 2019. Merci pour vos infos..et votre humour