Quatre jours de congés pour voir du paysage. Il y avait la Vélofrancette qui attendait à bras ouverts. Si vous cherchez l’effet ‘waouh’ passez votre chemin. Ici c’est le charme discret de régions oubliées.
Le parcours
L’eau
L’eau est omniprésente. C’est un classique pour les parcours vélo aménagés de longer les cours d’eau. Les anciens chemins de halage sont déjà là, il suffit juste de mettre une pancarte. La Mayenne était en crue à cette époque. Ca a donné une cinquantaine de bornes à contourner par les coteaux ou à pédaler dans la flotte (juste après Angers) ; puis une centaine de bornes à pédaler dans une boue épaisse (arrghh!).
Le vélo
Il a fait son office, comme d’habitude. En fait je ne connais pas un autre vélo qui aurait accepté de faire ce parcours en hiver sans broncher …
Eu une vague crevaison lente sur la fin, qui demandait à remettre un peu d’air toutes les cinquante bornes.
Un point sur le vélo.
Après l’épisode Mayenne, au lavomatic, j’ai créé une coulée de boue qui a tapissé la vallée.
L’isolement
Isolement total. Complet. Déjà que c’est paumé en été. Cet hiver la Vélofrancette avait un usager : ma pomme. Ai croisé personne sauf les tracteurs.
La faune
Des milliers d’oiseaux, des écureuils, des biches … et des chiens. Des centaines de chiens des régions oubliées. Ils n’ont pas de laisse et font la loi sur ces chemins. A se demander de qui ils protègent leur maître parce qu’il y a personne. Pour eux, la venue d’un vélo est comme du pain béni. Après des mois d’attente, ils ont l’espace d’une minute le loisir de pourrir le passage du voyageur. Avec un peu de psychologie c’est passé à chaque fois. Limite mais les mollets s’en sont sortis indemnes.
Les bleds
Quelques bleds en chemin. Il faut revenir un jour quand il fera beau. Il y a plein de monuments dans ces régions.
Voilà!
Voilà!