Sacoches ou carriole

Bon je sais c’est un truc de vieux. Maintenant on se déplace à vélo en mode ultra-léger. Et on dort sur le bord de la route sous une couverture de survie en alu en suçant des tubes de sucre. C’est la nouvelle définition du cyclotourisme, orientée performance.

Alors qu’est-ce que c’est cette histoire de sacoches ? ou encore de carriole ? C’est pour un autre type de voyage – celui où on veut un brin de confort à la fin de la journée. Celui où on peut emporter des vêtements, une tente, un réchaud … enfin un peu tout ce dont à besoin un cyclo-campeur.

J’ai fait le choix des sacoches versus la carriole pour plusieurs raisons : c’est plus simple s’il y a du portage, c’est moins encombrant, c’est moins de réparations, ça tourne mieux. Ca reste un choix personnel. On peut lancer le débat …

Pré-requis pour des sacoches

Qu’est-ce qu’on attend de sacoches ?

Qu’elles protègent de la pluie. Rien de plus agréable que de manger une biscotte craquante après une journée de pluie battante.

Qu’elles soient solides. Elles doivent durer dans le temps, ne pas trouer, ne pas se déchirer.

Qu’elles contiennent tout ce qui peut participer au confort du voyageur, mais qu’on puisse réduire leur volume si elles sont vides.

Qu’elles soient bien visibles.

Qu’elles soient légères.

Que’elles soient belles (pourquoi pas ?)

Qu’on puisse les enlever facilement, et les remettre non moins facilement.

Mon choix

Après plusieurs jours d’enquête sur internet, dans les magasins, j’ai jeté mon dévolu sur les sacoches Ortlieb high-visibility. J’en suis très très trèèès content. Elles ont toutes les qualités décrites au paragraphe précédent.

Difficile de faire plus solide.

Étanchéité exemplaire (la fermeture est à enroulement, comme pour le matériel de canoë-kayak). J’ai encore jamais fait le test mais je suis sur qu’elles flottent sur l’eau – ou mieux, qu’elles font flotter le vélo. On va pas faire l’essai quand même. Mais je rappelle une matinée à traverser des murs de flotte, ce qui ne m’a pas empêcher de dégainer des craquottes des sacoches, à l’état neuf, préservé, craquant.

Superbe tissu qui s’illumine sous les phares.

Une contenance hallucinante.

Bon elles ne sont pas spécialement légères. C’est le pendant de l’extrême robustesse du bousin. Et elles ne sont pas spécialement données … c’est le pendant des trucs que l’on garde trèèès longtemps. On voyant le matériau, on sait que ça ne sera pas un soucis. Ca respire la solidité.

Allez, un léger défaut (le seul), pour la route : l’attache qui permet de compresser le volume a tendance à pointer vers l’extérieur. Quand on accroche les sacoches au vélo, l’attache se retrouve naturellement sous le porte-bagages. Il faut la faire glisser et pivoter pour la faire ressortir. Deux solutions : amarrer les sacoches au vélo lorsqu’elles sont déjà fermées, ou alors les faire améliorer par la marque pour qu’elles se rabattent naturellement vers l’extérieur.

Voilà.