Ce matin réveil à 2h du matin, après un dodo réparateur commencé à 15h la veille. Départ à 4h. Ca pédale moins fort qu’hier …
La lune et les étoiles m’accompagnent pendant plusieurs heures sur de magnifiques pistes cyclables goudronnées en bord de fleuve. On sort vite de Regensburg et c’est direct la campagne. S’il fallait trouver un truc paisible : c’est ici.
Puis le soleil se lève sur un Danube brumeux. Je me suis approché du bord pour faire des photos. Un énorme poisson a sauté de l’eau juste à côté. Je pense que c’était un silure vu la taille de la bête. En voulait-il à mon petit déjeuner ?
Aujourd’hui ça va être de la digue.
La journée s’annonce chaude (pour l’Allemagne). Du syle quand même garder un chandail à portée de main et des chaufferettes au cas ou.
Quelques contournements par les hauts.
On voit peu de bleds. La piste est souvent en pleine campagne.
Sur la fin de la journée plein de forêt, moins de Danube.
Aujourd’hui 120 bornes entre Regensburg et Neuburg an der Donau (un peu après Ingolstad).
Il faudrait que les boulangers français prennent des cours de pains au raisin chez les voisins allemands. C’est à se taper le cul par terre.
Je croise encore des wagons de cyclistes. Je crois avoir trouvé le paradis du vélo, dans ce pays où tout est pensé – y compris – pour lui. On ne croise pas seule voiture (vaut mieux pas).
Question mythologies sur cette région d’Allemagne, c’est bien de la mythologie. Les allemands à bretelles du style sud-tyrol ne peuplent pas les boulangeries.
Une bière après j’en viens à penser qu’en vélo on est au contact. C’est plaisant, rafraîchissant (le contact).
Cette année j’ai du rationnaliser un peu les abonnements et – a priori – j’ai enlevé le téléphone et l’internet hors du territoire français. Un peu de gymnastique dans le bus au départ pour utiliser le wifi, me connecter à l’opérateur, récupérer mon mot de passe que l’on m’envoie … que par sms, que je ne reçois pas. La boucle est bouclée. L(-ê)aisé. S’en est suivi un grand vide. Perdu au milieu de nulle part, je suis en proie … à – en fin de compte – exactement ce que je suis venu chercher : un peu d’aventure. Un coup de wi-fi au macdo pour télécharger un peu de musique pour agrémenter et ça suffira. Ici et maintenant c’est s’imprégnier de l’ambiance. Le reste importe peu.