J’allais oublier le topo : départ de Oslo en bas a droite de la Norvège, cap plein ouest ensuite jusqu’à la cote atlantique (Bergen) en traversant des petites puis des moyennes montagnes. Comme c’est très au nord il fait froid dès les 500 mètres. Et il y a de la neige en été. Après Bergen, cap au nord en remontant le pays par les fjords.
Ce troisième jour était très beau comme les deux premiers, et plus encore. Ai vécu l’isolement pendant de longues heures sur une piste perdue en montagne. 50 bornes de no mans land, entoure de falaises de neige de lacs. Ça faisait très sibérien, même si je ne connais pas la Sibérie. La faune est quasi inexistante ou alors elle se cache.
Sur une journée complète, j’ai croise un lapin et entendu un oiseau. Un oiseau curieux d’ailleurs. A mon approche, il fait un bruit tacatacatac. Puis je franchis un pont en rondins de bois, et refais le tacatacatac. Faut croire qu’il y a rien a foutre dans le coin.
Il y avait quand même quelques fermes sur le chemin, avec toits végétaux bien typiques.
Puis retour de la route, avec de belles descentes.
Et début des stations de ski.
Et arrivée … à la montagne.
Aujourd’hui étape clé : je suis arrive au point de départ de la rallarvegen (que tout norvégien doit voir au moins une fois dans sa vie).
C’est une piste construite par les cheminots pour acheminer le matériel de construction de … il parait … la plus belle portion de voie ferrée au monde. Suis juste un peu inquiet par l’enneigement. Avril mai juin ont été glaciaux et des portions de piste sont praticables uniquement en fat-bike. On va improviser, Tout en restant prudent.
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