On entend dire que le voyage est intérieur. Il faut aller en Norvège pour savoir que pas que.
Le topo : relier à vélo les villes de Trömsö et Trondheim par la côte en s’aidant des ferries pour sauter d’île en île.
C’est 1450 kilomètres dont 200 en ferry … et une trentaine dans les tunnels. Le dénivelé positif prévisionnel est de 15000 mètres (14976).
Apparemment à l’aéroport il y avait des gens fermement décidés à inspecter mes bagages. Après 40 heures d’attente je récupère mes bagages bariolés de sceaux, ficelles, fils de fer, étiquettes. Dans les sacoches j’ai même retrouvé un cheveu coupé en quatre (dans le sens de la longueur).
Tant qu’à attendre, autant le faire en visitant la ville de Trömsö. C’est un petit bled qui sent la mer, avec un énorme ciel chargé de nuages polaires. C’est pas les aurores boréales d’hiver, mais on voit clairement ici que ces nuages sont curieusement taquinés par le soleil.
Trömsö est sur une île. D’un côté l’aéroport, de l’autre le centre-ville. Au milieu une montagne.
Tous les déplacements se font sous terre, avec un réseau de tunnels jamais vu. C’est peut-être le seul coin au monde où on trouve des carrefours et des ronds-points dans des tunnels! (ndlr: en fait je me rendrai compte plus tard que c’est la même à Trondheim)
Ici c’est un des derniers coins de civilisation avant le pôle.
Un point de départ pour les grandes expéditions arctiques.
J’ai hâte de démarrer!