Aujourd’hui a été long et chaud. 165 kilomètres entre Neuburg et Ehingen. Les sources du Danube sont à une journée de vélo à présent.
Départ à quatre heures du matin dans une ville endormie, sauf quelques gens bourrés.
La lune et – probablement- sa copine vénus m’accompagnent les premières heures du trajet. Le ciel est limpide.
Après une dizaine de kilomètres de digues, un panneau ‘on ne passe pas’. Je passe et me retrouve parmi les engins de chantier sur un sol entre boue et gravier. Probablement un centre d’extraction de gravier. Je souris aux pelleteuses. Elles me sourient en retour. C’est bon je peux avancer. Le sol est ou défoncé ou instable. En tous cas ça avance pas vraiment.
Passé cet obstacle retour aux chemins bien larges du pays et … deuxième difficulté : cette fois ci le chemin se rétrécit jusqu’à devenir un fin filet marron qui s’enfonce dans les orties. Bon le chemin c’est le chemin.
Après ça on sort par les hauts et on ne voit plus le Danube pendant environ 100 kilomètres. Place à la belle campagne vallonnée.
Puis pas mal de détours par les centre-villes, où on trouve les backerei\boulangeries. D’ailleurs à ce propos il y a à apprendre des chaussons aux pommes. Un forme de symbiose est née avec les bäckers. C’est succulent ce qu’il proposent. A se demander comment les allemands font pour rester minces avec cette nourriture ultra gourmande.
Petit pépin technique quand Poupi s’attaque à la cablerie, mais rien de bien grave. On lui trouvera une vache au prochain village.
Puis le grand retour du Danube, en force.
Et arrivée à Ulm.
Après le Danube devient franchement paisible. Il y a des baigneurs, des paddles.
Bon. Dodo. La journée a été longue. Et le soleil a tapé très fort à partir de 13h. Oui oui, pour ceux qui débarquent tout ça se déroule bien en Allemagne!
J’avais rempli une poche à eau de 4 litres ce matin. Liquidée. Et encore, en me rationnant.