Bon. La Suisse : fait. Le Rhin : fait. Suis à présent en France.

En fait hier j’avais suivi les panneaux touristiques pour aller voir les Rheinfelden et m’étais retrouvé dans l’attrape-touristes. Ce matin, un léger coup de pédale pour aborder une pente vigoureuse qui m’amène – bam – direct sur les chutes. Limite on reçoit les embruns. Bon les légendes disent qu’elles font 130 mètres de haut. Les géographes sont pas inscrits sur Twitter donc on saura probablement jamais.

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Bon c’est pas LE truc à voir en Europe mais ça tabasse pas mal quand-même

La suite se fait un peu en hauteur, et vieux truc imaginé juste en rêve avant le départ se réalise. On voit la chaîne des Alpes se dessiner en arrière-plan.

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Probablement le Mont-Blanc. Ou alors un mont blanc

Le ciel bleu a mis 6 heures à se lever. Et les beaux paysages ne se sont pas levés du tout. La vallée du Rhin dans ce coin n’est pas réputée pour son côté bucolique. C’est de l’industrie, du pétrole, du bruit, des camions, des contournements permanents. Tout ça avec un ciel gris. Pour garder le moral il faut essayer de chercher un coin de vert et faire un clin d’oeil à un pissenlit. Et pour relativiser : ok c’était pas très sexy comme parcours aujourd’hui, mais jamais dangereux. Partout le vélo avait sa voie réservée.

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A l’intérieur du train des chevaliers en armure

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Ils sont parmi nous, maintenant c’est sûr

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Bâle (de Pïng-Pöng)

Journée très compliquée. 120 kilomètres au compteur.

Suis à Village-Neuf juste après Bâle.

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