Ca y est. Après de longs mois à patienter, je suis en Norvège ce soir.

Le grand principe dans ce type de projet, c’est de préparer le minimum. Plus ça serait vouloir maîtriser les méandres administratifs de chaque coin où on atterrit.

Le minimum ça a été de prendre une carte d’identité et de vérifier auprès de la compagnie aérienne que le vélo rentrait bien dans l’avion. La compagnie a répondu oui. Et même plus : pas besoin de le démonter. A l’enregistrement on m’a quand même demandé d’envelopper le vélo et de dégonfler les pneus.

Suis arrivé bien en avance à l’aéroport. Ai trois semaines devant moi pour me libérer l’esprit. Déambuler dans les couloirs, regarder l’architecture, ça fait partie de l’oisiveté. Pour ceux qui iront à Roissy un jour avec du temps, faire le tour et observer les gravures sur les piliers. Il faut être familier de l’infiniment petit pour appréhender le pourcentage du budget de construction de l’aéroport affecté à l’artistique. Le reste passe dans des montagnes de béton à niveau inquiétant de fonctionnalité.

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Puis 1h30 d’avion jusqu’à Oslo.

Le vélo arrive en vrac mais en état de marche. Une heure pour re-donner un semblant de pression dans les pneus, 1/4 d’heure pour remettre les trucs dans le bon sens et c’est parti.

Sortie de l’aéroport à 23h30. Je dors dans le centre d’Oslo ce soir. Allumage du GPS : il doit y avoir une erreur, il indique 70 bornes de pistes cyclables pour rejoindre le centre-ville. Je prends le bus.

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